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Billy Joel - "We Didn't Start The Fire"

Publié le 19 Avril 2013 in Un peu de Belgique dans le texte

Une drôle de chanson. Pleine de noms, de concepts, de "scandales"! Des choses pas nettes! Ca balance sec! Ou pas...

"We didn't start the fire" est une "protest song", mais pas nécessairement contre les personnes visées dans le texte. Il s'agit plutôt d'une réponse à ceux qui disent que les 50's étaient une période calme où les gens n'avaient à s'inquiéter de rien. Né à New -York en 1949, Billy Joel filait vers ses quarante ans quand lui est venu l'idée de cette chanson, pour montrer au monde que les Fifties n'étaient pas aussi "cool chill banana" que ça.

Ni les années suivantes d'ailleurs, tout en n'oubliant pas de préciser que le monde tourne et qu'on ne doit pas nécessairement pointer du doigt une génération pour les maux de la société. Et voilà donc pourquoi il nous balance pendant plus de quatre minutes cette litanie de noms, de "Harry Truman" à "Rock and Roller cola", soit une référence à la bataille marketing entre Coca et Pepsi sous fond d'utilisation (et de rémunération bien entendu...) d'artistes musicaux.

Entre les deux, on retrouve en vrac (et dans l'ordre chronologique) le bloc communiste, James Dean, JFK , les Beatles, Malcolm X, les Ayatollah en Iran et le sida, entrecoupés du refrain "We didn't start the fire/It was always burning/Since the world's been turning/We didn't start the fire/No we didn't light it/ But we tried to fight it".

Et donc, à deux minutes et huit secondes, ce "Belgians in the Congo" (pour illustrer l'indépendance du Congo en 1960) , juste après "Psycho" et juste avant le refrain. Une place de choix.

Cette chanson qui a atteint la première place du hit-parade américain et la septième en Grande Bretagne, ne fait pas vraiment partie des préférées du chanteur: "Bonnes paroles, mais pas une belle mélodie. Et pas gai à chanter en live", peut-on lire ci et là. Elle est pourtant assurément une des plus originales.

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