Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Black Rebel Motorcycle Club - AB (01.04.13)

Publié le 3 Avril 2013 in Concerts

Non, il ne faut pas confondre Black Rebel Motorcycle Club (BRMC pour les intimes) avec Black Box Revelation ou avec l'équipe de Philippe Gilbert. Et ce même si la filiation entre les Américains et les premiers est claire tout comme la capacité à placer des accélérations gagnantes comme le second.

Par contre, on a écouté du Bon Rock pour un Maxi Concert en ce lundi de Pâques dans une Ancienne Belgique affichant "sold out" depuis de nombreuses semaines. Placés chacun d'un côté de la scène et n'échangeant qu'une seule fois leur position, Robert Levon Been et Peter Hayes ont donné de la voix et du corps à leurs chansons. Plutôt raide derrière ses fûts, Leah Shapiro confirme néanmoins une nouvelle fois que "Fille+batterie=sexy".

Histoire d'introduire le sixième album "Specter at the Feast", la setlist recense directement les nouveaux "Let The Day Begins" (une reprise de The Call en forme d'hommage à Michael Been, le père de Robert et ancien chanteur de ce groupe, décédé en 2010 avant leur concert au Pukkelpop) et "Rival". Une planche de lancement pour les plus anciens "Beat the Devil's Tattoo" et "Whatever Happened to my Rock and Roll (punk sing)". Le public, un peu en retrait jusque là, mord de plus en plus à l'hameçon: du son, du bon, tantôt brut, tantôt plus bluesy et mélancolique.

Le sexy "666 Conducer" précède un moment plus calme, marqué par deux morceaux acoustiques. Le sieur Been, qui a dû recommencer le sien, s'est fendu d'un "Je n'étais pas censé jouer cette chanson ce soir, mais OK!". Très bonne idée finalement puisqu'il nous a offert avec "Mercy" un joli moment de douceur un peu maladroite. Le trio était ensuite reconstitué pour un excellent "Fire Walker", tout en montée en puissance.

Un harmonica par-ci, un piano par-là et on se surprend à voir qu'on a dépassé nonante minutes de concert sans un "vrai" rappel. Attentifs mais pas très expressifs, les spectateurs se réveillent juste avant le bis avec "Six Barrel Shotgun" et "Spread Your Love".

Retour sur scène avec "Sell It" et les remerciements pour les techniciens et leurs roadies avant de clôturer avec le ténébreux "Lose Yourself", également issu de leur dernière plaque, aux intonations très "Bono-esques". Au total, plus de deux heures de concert durant lesquelles nos oreilles ont complètement été dépoussiérées par des musiciens généreux sur scène.

Ah oui, et finalement, les histoires comme celles de "Nine Songs" n'arrivent bel et bien que dans les films...

Commenter cet article